Nos thématiques

Arts de la scène
Géographie
Cultures Antiques
Linguistique
Sciences de l'éducation
Volcans
Informatique / Modélisation
Interdisciplinaire
Revues électroniques
Sciences et technologies
Actualité et société
Textes et images


Espace Auteurs



Informations pratiques



Recherche

Titre, auteur, mot clé...





Catalogue



Nos tutelles





Nouveauté

  • HISTOIRE DE L'ART > Collection HISTOIRES CROISÉES > décembre 2022

    Joconde ou madone ?

    La Tête de cire de Lille, énigme de la collection Wicar. Fortune et réception (1834-2021)

    Auteur : Laurence Riviale

    En septembre 1835, l’aviso Le Castor mouille l’ancre en rade de Toulon, chargé de dessins et de sculptures de la Renaissance à destination de Lille, légués à la Société des Sciences de cette ville par J.-B. Wicar, élève de David (1762-1834). Découverte dans ce trésor, une tête de femme en cire, réputée « du temps de Raphaël », devient, à partir de 1865, l’œuvre majeure du musée de Lille. Au creux d’une niche dorée, elle enthousiasme, séduit et intrigue. Est-elle le moulage d’une morte de l’Antiquité, retrouvée à la Renaissance ? Sa beauté idéale n’en fait-elle pas plutôt la Joconde de Lille, œuvre de Léonard ? Convaincu, Dumas fils en commande une réplique à Henry Cros en 1869. Malgré de moins prestigieuses attributions, sa renommée croît et culmine en 1918 : l’héroïque « Belle Jeune Fille de Lille », soustraite à la convoitise de l’occupant, devient alors un emblème. Mais une gêne s’installe : a-t-on vénéré une œuvre obscure du XVIIe siècle, ou pire, un faux ?
    Le présent ouvrage ne se prend pas au jeu du connoisseurship. Il montre plutôt qu’à ériger cette sculpture en chef-d’œuvre, on court le risque de négliger son statut et sa fonction. Essai épistémologique, il analyse l’attitude des historiens de l’art et du public à son l’égard, à travers l’historiographie, les poèmes, les romans, les photographies, les estampes et des fac-similés. Il montre que ce « grand Tout en un petit volume », selon Dumas fils, en cristallisant les attentes en matière de beauté idéale, est devenu le visage même d’un désir, refoulé après 1945. Il analyse un phénomène d’histoire de l’art et de société, une adoration muée en soupçon et en indifférence. L’œuvre en elle-même est pourtant innocente du transfert que nous opérons sur elle.

    Laurence Riviale est maître de conférences HDR en histoire de l’art moderne à l’Université Clermont Auvergne. La Tête de cire de Lille, énigme de la collection Wicar. Fortune et réception (1834-2021) est son mémoire d’habilitation à diriger des recherches. Il a été couronné du Prix Wicar des Arts 2018 de la Société des Sciences, de l’Agriculture et des Arts de Lille.

    >Accueil
  • photo

    ISBN papier : 978-2-38377-063-3

    ISBN PDF : 978-2-38377-064-0

    ISBN EPUB : 978-2-38377-065-7

    Nombre de pages : 614

    28 € (livre), 18 € (PDF/ePub)

    Commander en ligne

    >Table des matières

    >Table de presse

    >Bon de commande